Dans un dancing un soir,
où j’étais par hasard,
attirée par les lampions
comme un vulgaire papillon.
C’était là ton habitacle,
tu t’y donnais en spectacle.
J’étais là incognito
et tu me fais ton numéro...
REFRAIN
Oh, j’aurais bien tout laissé tomber,
je t’aurais bien envoyer valser
toi et ton smoking laminé
et ton brushing gominé
mais non, je ne peux pas—oui, mais
non—décemment danser sans toi
Chaque fois, chaque pas ,
chaque fois j’ai marché, mais avec toi,
Chaque fois, chaque pas ,
chaque fois j’ai dansé,
ça s’oublie pas
Puis tu as posé tes mains
sur ma taille et soudain,
j’ai senti, comme à regret,
mon dédain s’évaporer.
C’est ta dégaine ridicule
qui m’a touchée, je crois,
et mon regard acidule n’a pas eu l’effet:
“casses-toi!“
REFRAIN
J’ai mes idées sur l’amour
et tu ne colles pas au schéma
Mais si j’enlace tes contours,
j’oublie comment
et pourquoi...