Refrain (2x - Shurik’n) :
Tu sais qu’on laisse le shure en fusion
A chaque session on grille les caissons
Depuis 20 ans de jour et de nuit
On tire nos scuds depuis le maquis
Akhenaton :
Si y a haja, on est là, si y a brouille, on débarque
Au quartier ? C’est pas ça, ni au bar, ni au stade
Ni en boite, ni en bande, ni en bas, pour du shit
Pour une paille, dans le pif ? Pas du tout, pour du kif
On chante pour le fun, quelque soit la saison
Self made men du rap Mars est dans la maison,
A la tête, aux habits, au prix, au véhicule
On nous marque comme des boeufs « poésie du CIQ »
On a beau la jouer « relax », en fila et jean
On a le bonnet d’coupable, abonné aux coups bas ?
Non, monsieur, désolé, j’suis pas un Moudjahidin
Mais le mec qui dit à ton fils c’que tu peux pas y dire
Ils aim’raient me voir couler, puis m’appeler has been, cousin
J’suis malin comme un singe, et rap depuis azzernie
Business, média, tout ça que du guet apens
Tu sais j’apprends, j’vois leur cirque avec 10 coups d’avance
Refrain (2x - Shurik’n)
avec Julie Zenatti :
Toujours perchés sur les remparts
Ne rien lâcher, la plume notre arme
Flow quadrillé, rime anti naze
Garçon tu peux rentrer chez toi
Shurik'n :
Entends ce mic fendre l'air, enfant de Baudelaire
Made in caniveau, sourire carnassier
Trempé le caractère, art plus que séculaire
Terreur des magnétos, dévoreurs de papiers,
A l'heure où le creux sévit trop de rêves s'envolent.
Là sur le tapis, trop de bouches fermées
A l'heure ou le brillant séduit, trop de MC s'endorment
Cocktails, Show-Biz, trop de rimes reniées
Avec ou sans billets, on garde nos langues déliées
Dans le casier, un délit, des propos non dilués
Les pieds dans les étriers, musical déstriers
Instinct de survie, alors on écrit pour ne pas prier
Tout y est, travail, persévérance,
L'encrier plein à la sueur, l'atmosphère intense
Fier et borné, camouflage arboré, tapis dans la forêt
La feuille en main, le coeur en résitance
Refrain (2x - Shurik’n & Julie Zenatti)
Freeman :
Le désert, ces routes et ces ch’mins, écoute on connaît
La puissance est autre part, où le mal c’est gommé
Pour les personnes intègres, ouais, le ton devient hard
Ici y a rien d’sensé, donc tes pensées on les brade
La confiance n’a jamais été un point de sauvegarde
La famille, les proches, restent les repères, quand l’son barde
Epuisé, grisé, mais le souffle au taquet
Maqué, masqué, car la vérité tarde
Chacun à la sienne et celle de l’autre est dans la rade
Si tu piges ça, t’éviteras pas mal d’ pétarade
Le concret, qu’on crée donne du souffle à l’avare
Son passé, faussé, avance dans le hasard
Hasa, magne, parce que mon métier c’est mon bagne
Formé à la vatos locos, cogno à la gagne
A fond dans l’son, rhô, mes lettres c’est les armes
Pour capter c’que j’dis, faut lire en filigrane
Refrain (2x - Shurik’n & Julie Zenatti)