J'ai cru oublier ce moment précis
où mes doigts se posaient sur le piano
je me souviens seulement c'était la nuit tu chantais
dans cet habit blanc d'été
un chant d'été qu'en disait trop
J'ai cru oublier cet instant précis
mais il revient maintenant vague et ressac des flots
ta bouche ouvrait en notes si précises si légères et si chaudes
un champs de dunes un monde nouveau
tu en sais trop
Mon dieu mon amour cette mélodie
me retournait le cerveau
et j'écoutais comme au ralenti
ta voix d’enfant sans les mots
C'était un soir d'été à Paris
fenêtre ouverte car il faisait chaud
mais tout s'éclaire maintenant avec une certaine ironie
comme c'était beau
comme c'était chaud
tu en sais trop
Mon dieu mon amour cette mélodie
un astre clair un chant d'oiseau
nous chantions au milieu de la nuit une litanie sans les mots
Aujourd'hui je me demande si c'était écrit
aujourd'hui encore il fait beau
se peut-il seulement que l'on oublie
ces jours où l'on existait trop
comment peut-on exister trop
exister trop
Mon dieu mon amour cette mélodie
un astre clair un chant d'oiseau
nous chantions au milieu de la nuit une litanie sans les mots